Crises d'asthme


Exemples de tracés capnographiques enregistrés dans des conditions de bronchospasme croissant.

En légende de chaque tracé sont indiquées les valeurs du DEP, de l'index S2 et de la PetCO2.


Bronchospasme infra-clinique hypocapnique 

Bronchospasme infra-clinique hypocapnique
DEP=440 , P2=0.31, PetCO2=4.2%

 

Bronchospasme léger

Bronchospasme léger
DEP=400 , P2=0.58, PetCO2=5.5%

 

Bronchospasme franc

 Bronchospasme franc
DEP=290 , P2=0.77, PetCO2=5.1%

 

Bronchospasme sévère

Bronchospasme sévère
DEP=200, P2=0.92 , SD=8.5, PetCO2=5%

 

Bronchospasme grave hypercapnique

Bronchospasme grave hypercapnique
DEP=110 , P2=1.14, SD=7.8, PetCO2=5.9%
L'importance de la pente du plateau alvéolaire et de la PetCO2 témoignent d'une hypercapnie sévère.

 

Remarque concernant la relation PetCO2/PaCO2
Si l'on écarte l'effet shunt physiologique, la PaCO2 peut être assimilée à la PACO2, elle-même mesurable sur un capnogramme enregistré durant une expiration forcée (PedCO2 terminale).

En l'absence de syndrome obstructif, l'horizontalité du plateau alvéolaire autorise également l'approximation suivante : PetCO2 = PeCO2 terminale. On a donc : PetCO2 = PaCO2.
En présence d'un syndrome obstructif, l'inclinaison du plateau alvéolaire conduit à : PetCO2 << PeCO2 en fin d'expiration forcée, et donc : PetCO2 << PaCO2. La différence croît en même temps que la pente du plateau.